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J'ai choisi la pratique intégrative car nous ne sommes pas en guerre.

Je suis une psychologue clinicienne diplômée d’État depuis maintenant presque 2 ans. Durant mon cursus je suis passée par différentes universités et par conséquent, différentes approches théorique. Cette volonté de diversité étant le fruit de ma propre volonté, car je suis une praticienne intégrative.

Mais qu’est-ce que la pratique intégrative? Pour beaucoup de mes pairs et autres collègues, affirmer être intégratif revient à annoncer que l’on est bisexuel. Une sorte de coming out professionnel, mais un peu raté… On nous explique que l’on ne sait pas trop ce que l’on croit, ou quelle orientation théorique choisir… Laissez moi vous expliquer à quel point c’est faux.

Pour ceux qui partagent ma vision de notre profession, combien auront entendu ces phrases? :

– « Mais t’es quand même plus analyse que TCC? » (ou vice versa)

– « Non mais tu te rends compte que le comportementalisme, c’est ni plus ni moins que du conditionnement de l’être humain?!!! »

– « Non mais faut arrêter de déconner là, franchement, le Père, la Mère, le caca etc… C’est dépassé faut évoluer… »

Il semble ici évident que quelque chose dysfonctionne, que ce soit au niveau de la représentation de l’intégration théorique au sein d’une même pratique, mais également au niveau de notre unicité professionnelle. Alors je vais tout d’abord commencer par définir et expliquer clairement ce que signifie la pratique professionnelle intégrative et ce qu’elle représente pour quelqu’un qui la pratique.

 

« La Psychothérapie Intégrative […] est une psychothérapie unifiante qui répond de façon appropriée et effective à la personne sur les niveaux de fonctionnement affectif, comportemental, cognitif et physiologique […] La Psychothérapie Intégrative se rapporte également au rassemblement des systèmes affectifs, cognitifs, comportementaux, et physiologiques chez une personne, avec une conscience des aspects sociaux et transpersonnels des systèmes dans l’entourage de la personne. Ces concepts sont utilisés dans une perspective de développement humain dans lequel chaque phase de la vie présente des taches développementales spécifiques, des sensibilités aux besoins, des crises et des opportunités pour de nouveaux apprentissages. « (Qu’est-ce que la psychothérapie intégrative; http://www.integrativetherapy.com/fr/integrative-psychotherapy.php)

Voilà donc une petite définition, somme toute simple mais au moins compréhensible, ce qui est mon but premier ici. On remarque que différents modes d’interprétation et aspects individuels sont pris en compte pour effectuer une prise en charge dans sa globalité mais également au plus près des besoins du patient. Ce point est fondamental car il fait référence à une particularité de notre pratique, à savoir que son évolution a constitué et constitue encore un élément primordial de sa survie.

Depuis l’origine Freudienne jusqu’à aujourd’hui, des centaines d’auteur(e)s ont élaboré des outils, des ateliers, des théories pour appréhender au mieux les souffrances dites « générationnelles », car c’est un fait l’être humain est changeant au fil du temps et des générations. Et il semble plus qu’évident, que l’esprit humain est trop complexe pour n’être apprécié, compris et pris en charge que par une seule voie, une seule orientation théorique.

Certes, des praticiens actuels adeptes des orientations modernes n’aurait pu aider ou prendre en charge les grandes hystériques Freudiennes, néanmoins Sigmund lui même n’auraient probablement pas pu dire grand chose sur les addictions aux jeux vidéos, ou encore sur les traumas professionnels (pas taper, j’aime bien Freud moi hein).

Alors non, voir l’intérêt analytique ne revient pas à se mettre la tête dans le sable et refuser d’avancer, n’oublions tout de même pas les origines de notre profession et les bases de l’analyse qui, malgré ce que certains peuvent en dire, font encore leur preuves en entretien. Mais également, apprécier les nouvelles méthodes de prises en charge comportementalistes ou neuropsychologiques etc…, permet de proposer des prises en charges parfois plus adaptées au rythme de vie des patients aujourd’hui. Beaucoup ne pouvant pas se permettre d’effectuer une analyse poussée et approfondie pendant 6 mois, 1 an voire 2… Certains ont besoin d’aide rapidement et leur apporter cette aide ne signifie pas qu’on nie la nécessité d’analyse ultérieure.

Être comportementaliste ne signifie pas adapter les expériences de Pavlov à des patients en agitant un susucre ou une clochette. Et être psychanalyste ne signifie faire s’allonger les patients sur un divan en leur demandant de parler de leur caca et de leur père quand ils avaient 4 ans…

Vous voyez donc que la pratique intégrative ne consiste aucunement à travailler derrière un magma, un flou théorique indistinct, il s’agit de tout le contraire. Cette pratique consiste à prendre « le meilleur » des orientations et d’en faire une base solide, stable et complète pour une prise en charge adaptée à chacun des patients.

Ce qui me dérange et l’une des raisons pour lesquelles je souhaitais aborder ce sujet ici, n’est pas tant le manque d’informations par les praticiens de la psychologie sur cette pratique, après tout on ne peut pas tout savoir. Non, ce qui est problématique et révélateur, c’est bien la critique observée sur cette pratique par des praticiens ignorants de ce qu’elle est et apporte, mais aussi que ces mêmes praticiens préfèrent donc critiquer une pratique qu’ils ne connaissent pas pour retourner à leur éternelle « guerre des chapelles ».

Ce terme de « guerre des chapelles », pour ceux qui me lisent et connaissent le monde de la psychologie en général, comprendront vite ce que j’entends par là… Pour les autres, je m’explique.

Comme je viens de l’évoquer ci-dessus, le principe de la pratique intégrative est d’associer différents courants théoriques (en substances hein, je vais pas vous refaire toute l’explication). Pour ceux qui ne souhaitent pas associer ces dits courants, on observe depuis très longtemps maintenant une guerre entre praticiens et principalement entre les psychanalystes et les comportementalistes.

J’ai eu la « chance »? d’observer des comportements dignes d’enfants de CP et ce de la part de maîtres de stages ou de collègues (que j’estimais beaucoup).  J’ai vu des personnes pourtant très calmes et sereines exploser après leur avoir expliqué que je voyais un intérêt certain à la pratique comportementaliste (ces personnes étant des psychanalystes, précisément Lacaniens). J’ai vu une maître de stage, pourtant ouverte d’esprit, singer avec grossièreté un psychanalyste et imiter un discours empreint de clichés et de stéréotypes sur la représentation paternelle.

Je mets en évidence ici les deux discours car aucun n’est à victimiser, aucun n’est à porter en martyr puisque aucun ne fait actuellement l’effort d’accepter l’autre. J’ai conscience que tout les praticiens ne sont pas ainsi et que beaucoup sont donc ouverts d’esprit. Cependant, cette observation, entamée depuis le début de mon cursus, soit il y a 7 ans, se poursuit encore aujourd’hui sur les courants de façon générale.

Cette guerre a pour objectifs une dévalorisation constante des professions considérées comme adverses, ne faisant ainsi qu’alimenter ce conflit. Et cela est tout sauf productif, lorsque j’étais encore à la fac, un de mes enseignants m’avait demandé mon orientation, après lui avoir expliqué ce dernier me répond: « vous êtes donc pour la paix des ménages si je comprend bien? » « – Oui tout à fait », « Vous avez tord car nous sommes en guerre et il est temps de nous défendre » (Ah bah oui c’est sûr que dit comme ça…)

Les professionnels de la psychologie passent tellement de temps aujourd’hui à se tirer des balles dans les pieds qu’ils ne cherchent plus à faire autrement, à vivre ensemble, à s’accueillir et s’accepter. Ce qui in fine pourrait avoir comme conséquences une union, une solidarité interprofessionnelle capitale pour une meilleure considération de notre profession aux yeux de l’État et des organismes qui régissent notre travail… Bien sûr ici je n’évoque que les psychanalystes et les TCC parce qu’il s’agissait de l’exemple le plus prégnant, cependant il existe une multitude d’autres orientations qui disposent d’intérêt certain pour une pratique complète.

En conclusion, si je devais résumer ce texte en quelques mots. Je suis psychologue, clinicienne, humaniste, psychanalyste, comportementaliste etc… Je suis psychologue intégrative. Je considère avoir ma place, non pas dans un, mais dans plusieurs courants théoriques. Et je pense sincèrement que refuser ces divergences et l’évolution professionnelle appelle à la suffocation de notre profession. Une suffocation provoquée par les attaques internes incessantes des praticiens entre eux, parce qu’on aura pas été capable de s’associer et de faire avec les autres et surtout faire avec l’Autre…

Réveillez vous, nous ne sommes pas en guerre.

Iris Marceau. 2016

Le 10 octobre

Le 10 octobre n'a jamais été une date très retenue. Bien que de nombreux événements se soient produits ce jour, 357 si l'on en croit Wikipédia, il en est un qui me tient tout particulièrement à cœur. Non ce n'est pas mon anniversaire.
Le 10 octobre 2019 marque pour la 28ème année la journée mondiale de la santé mentale. Je souhaiterai qu'à cette occasion, nous prenions le temps de nous rappeler que les troubles mentaux, peut importe leur nature touchent à l'heure actuelle environ 450 millions de personnes, et au cours de sa vie près d'une personne sur quatre sera susceptible de développer un trouble d'après les dernières études menées par l'OMS.


Ce chiffre déjà exorbitant devient encore plus significatif lorsque l'on sait que, toujours d'après ces mêmes recherches, seulement un tiers des personnes concernées vont faire appel à un professionnel de santé mentale (psychiatre, psychologue, psychothérapeute...). 300 millions (presque 35 fois la population de New York), c'est donc le nombre de personnes aujourd'hui qui souffrent d'un trouble mental et qui n'obtiendront pas l'aide dont ils ont besoin.

Pourquoi une telle réticence?

Il existe une multitude de facteurs à l'origine de cet isolement, le rejet social, la discrimination, les négligences, la pauvreté... Certains des éléments le plus vicieux dans ce mécanisme reste aujourd'hui le tabou et la désinformation autour de ce sujet ainsi que l'humiliation que subissent au quotidien les personnes en souffrance psychique.

De nombreuses célébrités brisent le silence autour de leur propre santé mentale afin de ne plus laisser le silence et la honte oppresser la population.

Le concept de la santé mentale englobe différentes pathologies allant du trouble anxieux épisodique à la psychose chronique en passant par les addictions.

De nombreux patients viennent en première consultation dans un état de stress intense, parfois en larmes en me disant qu'ils pensent être "fou". Mais qu'est-ce que la folie ? Et par extension, qu'est-ce que la normalité ?

 

Ce sont de vastes questions auxquelles je ne pourrai pas répondre ici. Mais ce que nous pouvons néanmoins affirmer, c'est qu'être normal ne signifie pas ne pas avoir de problèmes psychologiques, qu'ils soient épisodiques ou chroniques. A l'instar du fait qu'être normal ne signifie pas ressembler aux mannequins des magazines ou aux photos d'Instagram. 

En effet, les troubles dysmorphophobiques (troubles obsessionnel du comportement, caractérisé par des obsessions et une exagération d'un défaut qui peut être imaginaire) se voient en grandes augmentations depuis la proliférations des réseaux sociaux tel qu'Instagram ou Snapchat. Ce dernier réseau à vu l'émergence d'un nouveau troubles dysmorphophobique dont le nom lui est dédié, à savoir la dysmorphophobie de Snapchat.
En effet, la multitude de filtres "embellissant" les selfies et autres photos des abonné(e)s ont amenés progressivement de nombreuses jeunes personnes à consulter des chirurgiens esthétiques dans le but que ceux ci les fassent ressembler à leur moi "améliorés". Ce constat est alarmant.

Alors sachez que si vous ne vous sentez pas bien, triste ou angoissé, ou si vos problèmes sont plus graves et que vous avez la sensation de ne plus avoir de solutions, sachez que vous n'êtes pas seul et que vous avez de grandes chances qu'une personne sur quatre que vous croiserez dans votre vie souffre d'un trouble mental.
Il n'y a aucune honte à demander de l'aide, nous devons arrêter de croire que les troubles psychiques sont synonymes de faiblesses, que consulter un professionnel de la santé mentale revient à dire qu'on ne peut pas s'en sortir seul comme s'il s'agissait d'une honte.

Le 10 octobre, pensez à ces 300 millions de personnes qui ne peuvent ou n'osent pas demander de l'aide, alors qu'ils sont en souffrance. Et si vous ou un membre de votre famille en faite partie, il existe différentes solutions. Si vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à en parler à votre médecin. En cas d'urgence vous pouvez contacter le 15, et si vous avez besoin de conseils spécifiques il existe plusieurs associations disposant d'écoute téléphoniques telle que SOS Psy Urgence, contactez les.

Ne restez plus silencieux. Pour plus d'informations, vous trouverez les liens des différents articles nommés ici juste en dessous.


 

https://www.who.int/whr/2001/media_centre/press_release/fr/
https://www.parismatch.com/People/Maladies-mentales-les-stars-brisent-le-tabou-1651619?fbclid=IwAR2c5n9POVx5Aem_ZiBX_YL4J8nDe5FRfb6Ju89iq9ONaQawC9qkM1LcACE

http://www.slate.fr/story/174519/dysmorphobiques-rapports-instagram-image-corps-tca-body-positivism

http://sospsyurgence.fr/

     POURQUOI DES VACANCES NE SUFFISENT PAS A SURMONTER UN BURN-OUT ?

 

Le burnout, syndrome d’épuisement professionnel Le terme «burnout » qualifie à l’origine une construction sociale et scientifique apparue dans les années 1970, pour décrire l’épuisement au travail de professionnels de l’aide et du soin. Conceptualisé pour la première fois par le psychiatre américain Freudenberger en 1975, il a fait l’objet de nombreux travaux, le burnout se traduirait par un état d’épuisement professionnel (à la fois émotionnel, physique et psychique) ressenti face à des situations de travail « émotionnellement » exigeantes.

 

Un.e patient.e présentant la symptomatologie typique du burn-out s’épuise littéralement à satisfaire des objectifs quantitatifs tellement élevés qu’ils peuvent lui paraître absurdes. Il ou elle travaille sur de nombreux projets sans jamais avoir le sentiment d’avoir pleinement accompli son travail (qualité empêchée), n’éprouve aucune satisfaction à son travail, ne peut atteindre l’objectif fixé et, ne bénéficiant pas d’une reconnaissance suffisante de la part de son entourage professionnel, perd progressivement le sens de son travail (conflits de valeur). Le burn-out se traduit alors par un «épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel».

 

La problématique du burn-out est complexe car elle intrique différentes dimensions qui dépasse la simple fatigue.

 

l'épuisement émotionnel : la fatigue physique psychique et émotionnelle représente la dimension centrale du burn-out. Ce sentiment d'épuisement général que les temps de repos habituels (week-end, congés etc...) ne suffisent plus à soulager.

 

le cynisme vis-à-vis du travail : L'épuisement à amener la personne souffrant de burn-out à se désengager psychologiquement de toute investissements, relationnel envers ses collègues en les mettant à distance. Ce mécanisme de défense vise le patient à se protéger inconsciemment du poids des exigences extérieures, en conséquences il dresse un mur entre lui et les autres qui l'amène rapidement à développer des réflexions négatives à l'encontre de cet entourage. Puisqu'une distance est instaurée, les capacités de communication et de compréhension s'étiolent et ainsi les autres ne peuvent plus représenter un soutien efficace.

 

la diminution de l’accomplissement personnel au travail : la dernière dimension impactée par le développement d'un burn-out est la perte d'accomplissement personnel au travail. L'individu traduit un sentiment d'être inefficace ou pas à la hauteur, cela mène à une dévalorisation de soi (de ses compétences).

 

« Le syndrome d’épuisement professionnel se traduit donc à la fois par une érosion de l’engagement (en réaction à l’épuisement), une érosion des sentiments (à mesure que le cynisme s’installe) et une érosion de l’adéquation entre le poste et le travailleur (vécue comme une crise personnelle). Dans les cas les plus extrêmes, le travailleur peut se trouver dans un état physique et psychique tel qu’il ne peut pas poursuivre son activité de travail; ce qui peut être vécu comme une rupture, un écroulement soudain, alors que des signes avant-coureurs pouvaient le laisser présager. »

 

Le tableau clinique du burn-out est varié :

 

L’épuisement - sentiment de perte de contrôle - stress et angoisse - une humeur triste ou un manque d’entrain – Irritabilité – hypersensibilité – Apathie - troubles du sommeil - tensions musculaires et douleurs rachidiennes - Maux de tête – nausées – vertiges – trouble de la concentration - repli sur soi – isolement social – agressivité – Intolérance à la frustration – perte d'empathie – Des comportements addictifs peuvent apparaître face à la tension ressentie: tabac, alcool, tranquillisants, drogues - Se sentant déprécié dans son travail, l’individu peut se désengager progressivement. Baisse de motivation et moral en berne s’accompagnent d’un effritement des valeurs associées au travail.

 

Selon l'intensité et la durée d'exposition de l'individu aux facteurs de risques (appelés aussi risques psycho-sociaux) mais aussi selon l'histoire personnelle et professionnelle du sujet, on peut observer le développement d'un mal-être d'une dégradation de la santé physique et mentale (épisode dépressif, troubles anxieux, état de stress post-traumatique, tendances suicidaires) d'aggravation ou de rechute de maladie chroniques etc...

 

 

POURQUOI DES VACANCES NE SUFFISENT PAS A SURMONTER UN BURN-OUT ?

 

 

Si d'un point de vue global, le burn-out, l’épuisement professionnel est un processus de dégradation du rapport de l’individu à son travail; processus au bout duquel, complètement vidé de ses ressources, il s’écroule. On constate que ce même processus représente un bouleversement complet de toutes les sphères de la vie du patient (relationnel, émotionnel, physique, psychique, professionnelle, privée ….).

 

Si des vacances permettent de « décrocher » et de se détendre, elles ne permettent pas d'assainir le rapport du patient à sa sphère professionnelle. En effet, outre le repos nécessaire, un travail sur soi et sur la cause du surinvestissement professionnel en partie à l'origine de son épuisement. Également, une réflexion sur l'exposition des risques psycho-sociaux auprès des travailleurs est à mener.

 

Un processus thérapeutique peut aider le patient à effectuer une remise en question de son rapport au travail, à lui même, à sa hiérarchie etc...

Pour plus d'informations sur le syndrome d'épuisement professionnel:

INRS, dossier Le syndrome d'épuisement professionnel. Mieux comprendre pour mieux agir. www. inrs. fr. Rubrique "Risques"

INRS, dossier Le syndrome d'épuisement professionnel. Quand l'investissement professionnel devient trop lourd à porter. www.inrs.fr. Rubriques "Risques"

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